Bruno Colmant : la finitude de nos systèmes

Bruno Colmant : la finitude de nos systèmes

Sous le titre « Good bye Lenin », Bruno Colmant vient de dresser dans son blog un constat des lieux sur la situation dans laquelle nous sommes. Difficile de faire plus concis. C’est limpide et sans appel! Je me suis permis de reprendre ce texte intégralement :

« Le paroxysme de la crise des dettes souveraines n’est pas atteint, car les dettes publiques deviennent insolubles dans une économie sans croissance suffisante.
Que payons-nous : notre modèle social qu’on avait bien naïvement appelé un modèle d’Etat providentiel.
Ce modèle a conduit à emprunter la prospérité des générations suivantes, qui considéreront ce fardeau de dettes intolérable.
Nous pénétrons donc dans les années de vérité, dans les années de l’immersion dans l’économie de marché.
En 1989, nous avions cru pouvoir faire la leçon d’économie aux anciens pays satellites de l’URSS.
Aujourd’hui, c’est à notre tour d’être confronté à la finitude de nos systèmes.
Tout se passe comme si l’Europe de l’Ouest et de l’Est pénétraient, avec 25 ans d’intervalle, dans un nouveau monde marchand.
Après l’Est, l’Ouest, comme dans le film Good Bye Lenin… »

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