Google et Facebook : déjà des dinausores, peut-être…

Google et Facebook : déjà des dinausores, peut-être…

Et si Google et Facebook étaient déjà des dinosaures, condamnés à disparaître dans cinq ans ? C’est l’hypothèse qu’a faite en avril un blogueur américain, Eric Jackson, hypothèse que vient de reprendre un blog du « Monde ».

Les idées et remarques qu’a développées Eric Jackson ont de quoi retenir l’attention. Elles sont en effet plutôt pertinentes.

La première d’entre elles a trait à l’affrontement de deux théories sur les cycles de vie des entreprises :
– la survie et l’essor de celles-ci dépendraient pour l’essentiel liées de la qualité de leur direction, de celle de leurs dirigeants, de leur formation, de leur vision stratégique, etc.
– l’autre théorie, nommée « écologie entrepreneuriale », délaisse l’impact du management pour mettre l’accent sur l’influence du milieu et sur le moment où sont nées les entreprises.

Cette théorie part du constat que les modèles finissent par se déclasser et être supplantés par de nouveaux venus. C’est le cas des grands magasins qui ont été à une époque complètement bousculés par l’arrivée des hypermarchés. Dans l’économie numérique, les mutations sont allées infiniment vite ces dernières années et elles semblent même s’accélérer. On est ainsi passé du Web 1.0 (Netscape, Amazon, Google) au Web 2.0 (Facebook, Linkedln) et maintenant au Mobile. Google n’a pas su prendre le tournant des réseaux sociaux où il est en échec. Facebook pour sa part perd de l’argent dans le mobile et sera sans doute obligé de scinder ses activités (messagerie, actualités, photos…).

L’autre intérêt de l’article  d’Eric Jack est l’accent qu’il met sur l’accélération de la vitesse des mutations, avec un exemple plus que parlant : Apple, en deux ans, a vendu 67 millions d’Ipad, Il lui avait fallu 24 ans pour vendre autant de Mac, 5 ans pour vendre autant d’iPod et 3 ans pour vendre autant d’iPhone. La conclusion à en tirer, que relève le blog du « Monde » est simple : « les Google et les Facebook de demain n’existent pas encore aujourd’hui. Et d’ici là, bon nombre d’entreprises du web 1.0 et du web 2.0 auront été complètement rayées de la carte. La fortune viendra pour ceux qui sauront s’adapter et investir dans cet espace en pleine jachère. Ceux à qui appartiendra l’avenir sont ceux qui le créeront. Les monopoles du web n’ont pas la vie aussi dure que ceux d’antan. »

Google et Facebook seraient donc peut-être des dinosaures dont la fin, prochaine, est déjà programmée.

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