Sous le titre « Le palmarès off de la Biennale de Venise« , Valérie Duponchelle partage, dans « Le Figaro du 9 juin », ses coups de coeur et ses coups de gueule. Le pavillon lituanien reçoit la « palme de l’espace-temps », avec ce commentaire élogieux : « Coup de coeur des festivaliers pour le Tube de Zilvinas Kempinas, expérience spatio-temporelle mise en gloire par le volume énorme de la Scuola Grande della Misericordia. Arrivée par bateau conseillée pour la beauté de l’accostage. »
Signe de reconnaissance, le papier du Figaro est illustré de deux photos dont l’une représente l’oeuvre de Zilvinas Kempinas.
Danuté Mallart dans le Tube de Zilvinas Kempinas à Venise
Zilvinas Kempinas, Danuté Mallart et le ministre de la culture Lituanien
Pour sa part, le site 20minutes.fr, vient de consacrer un article à la Biennale de Venise, sous le titre « La Sérénissime refait le monde sans éclat ». Dans cet article, signé Benjamin Chapon, seuls quelques pavillons échappent à la critique, dont le pavillon lituanien !
Extraits :
La très prestigieuse Biennale d’art contemporain invite, jusqu’au 22 novembre, une centaine d’artistes à prendre possession de la plus belle ville du monde. En plus d’une flopée d’événements disséminés dans les palais de la ville, la Biennale se partage en deux espaces : l’Arsenal, gigantesque port militaire dont l’armée veut se débarrasser, et les Giardini, jardins publics de l’Est vénitien. L’essentiel de ces derniers est occupé par les pavillons nationaux. Certains pays en donnent les clés à un seul artiste, d’autres jouent collectif…
Parmi les pavillons qui ont su attirer l’attention d’un public au bord de l’overdose d’art… le pavillon lituanien, lauréat en 2007, a accueilli Tube, de Zilvinas Kempinas, passionnante oeuvre qui mêle expérience sensible et proposition conceptuelle. Dans ce long tube formé de fines bandes noires, le spectateur se sent comme protégé et perd étrangement tout repère...
… Si l’on retient surtout les oeuvres optimistes, une majorité d’artistes ont opté pour une vision radicale et sombre d’un monde qui court à sa perte. »
