Sophie Karthäuser, grâce mozartienne
Le titre de ce post est emprunté au site Qobuz.com qui a publié très récemment un magnifique article sur Sophie Karthäuser : « Après avoir signé une sublime Intégrale des mélodies pour voix et piano, Sophie Karthäuser reste en terres mozartiennes avec un nouvel album toujours d’Airs enregistrés au Théâtre de La Monnaie de Bruxelles. C’est pourtant Bach et ses cantates de mariage que la grande soprano belge chantera aux côtés de l’ensemble Café Zimmermann en décembre, le 16 à Toulouse en l’Eglise Saint-Aubin puis le 22 à Paris, au Théâtre de la Ville. Pour une Mozartienne, avoir chanté sa première Pamina avec René Jacobs, sa première Susanna avec William Christie et Ilia avec Marc Minkowski dans le temple français du chant mozartien qu’est le Festival d’Aix-en-Provence, il y a quelque chose qui relève du Grand Chelem. Mozart est bel et bien le guide spirituel penché sur la carrière de Sophie Karthäuser, elle ne le quitte pas et dès qu’elle s’en écarte, la voilà qui l’embrasse à nouveau. »
Quand on a eu la chance d’entendre Sophie Karthäuser, et de la rencontrer aussi, on n’est vraiment pas étonné par les compliments qu’elle attire tant par ses qualités d’artiste que par sa personnalité. « Comment ne pas tomber amoureux de Sophie Karthäuser, de ce timbre lumineux et fruité, de ce chant où chaque note semble couler d’une source vive ? » peut-on lire sur le site Altamusica.com, dans un article intitulé, faut-il s’en étonner, « Sophie Karthäuser, Mozart au naturel« . « En attendant sa première Ilia à Strasbourg, ceux qui n’auraient pas encore succombé au charme de la soprano belge doivent écouter d’urgence l’intégrale des Lieder de Mozart qu’elle partage avec le baryton Stephan Loges chez Cyprès. »
Plutôt que de poursuivre dans les compliments, je vous propose simplement de l’entendre. Les vidéos sur le net, n’ont bien évidemment pas la qualité sonore des CDs, mais ils permettent tout de même de percevoir d’emblée le talent.
